Il y a toute une vie dans la mort
En parlant de la mort, les enfants s’expriment sur des thématiques qui permettent de mettre à jour toute problématique existentielle. – Marie-Ange Abras, chercheuse en soins palliatifs à l’Organisme de Recherche sur la Mort et l’Enfant et associée au Centre de Recherche de l’Imaginaire Social et de l’Éducation – Université Paris VIII.
Un article récent (mars-avril 2013) exprime le besoin de sensibiliser les jeunes aux thèmes de la mort dans le milieu scolaire. Découvrez-le sur le site de l’European Association for Palliative Care.
Je me demande si le milieu scolaire québécois, canadien, international répond à ce besoin. Est-il préparé à intervenir et accompagner les enfants lorsque la mort touche un des leurs (parent, enseignant, ami de classe etc)? Le deuil de l’étudiant est-il reconnu?
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Selon ce que j’en sais, il y a des professionnels et certains intervenants qui peuvent accompagner les enfants ponctuellement. Qu’en est-il de sensibiliser les enfants à la finitude de la vie, au deuil, à la résilience?
J’aimerais vous entendre, vous lire à ce sujet.
Quelle est votre réalité en tant qu’enseignant, parent, personnel œuvrant en milieu scolaire?
Aimeriez-vous un atelier dans vos classes et une conférence le même soir pour les parents? Contactez-moi!
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Actualité: Le 6 avril 2013, sur France info un événement me rappelle film de Philippe Falardeau: Monsieur Lazhar.
Le corps de la directrice d’une école primaire a été retrouvé par un élève de huit ans, qui a été immédiatement pris en charge par des médecins. Quand la fiction devient réalité…
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=3pAuVMMOgM0?rel=0]
«Un film de finesse et d’humanité, simple, maîtrisé. »- Odile Tremblay, Le Devoir
Je lirai précieusement tous vos commentaires et réflexions.
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NOUVEAUTÉ
Est-ce que tout le monde meurt
disponible en français et en anglais
Aussi disponible en version anglaise: Does everyone die? en cliquant sur ce lien
Ce qu’ils ont écrit dès le format papier:
Avec sensibilité et simplicité, « ce livre pour enfants de 5 à 105 ans explique bien la mort aux petits qui ont soif de vraies réponses ». – Josée Blanchette, journaliste au journal Le Devoir. –
De nombreux ouvrages traitent du deuil et de la mort. Certains parlent du processus de deuil, d’autres partagent des témoignages de personnes endeuillées, d’autres encore tentent de démystifier le monde funéraire. Le livre « Est-ce que tout le monde meurt ? » de Lynne Pion, réussit à tout combiner. – Luc Landreville, thanatologue
Dans son ouvrage, Lynne Pion, réussi avec doigté à présenter la mort aux enfants. Rien de dramatique, pas de faux-fuyants, les différents aspects de la mort sont abordés avec précision et délicatesse. La lecture n’est pas légère et elle suscitera les questionnements sur ce concept sérieux. Avec de multiples anecdotes, racontées par le bouche d’un enfant, l’auteur nous touche et nous permet de discuter de la mort d’une manière vraie. Il s’agit d’une lecture éducative qui favorise l’apprivoisement du concept de la mort par les enfants ainsi et que la réflexion des parents. »Alain Rioux, Ph. D., Psychologue, Gestionnaire du site Psycho-Ressources
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À bientôt,
Lynne
Merci Lynne pour cet article. Je ne crois pas que le milieu scolaire est bien préparer pour aborder ce sujet. Ça prendrait des spécialistes comme toi pour le faire.
Bonjour Lynne et MERCI de ton article, Je considère déjà que les parents et la famille en général ne sont pas préparés à sensibiliser les enfants puisque eux-mêmes font toujours de la mort un tabou qui les effraie.
Quant aux écoles, les enseignements n’ont aucune formation dans ce domaine (hélas) : c’était ainsi lorsque j’étais étudiante normalienne pour devenir enseignante, et je crois savoir que c’est encore identique aujourd’hui ! D’ailleurs, lors d’un « drame » au sein d’une école, il y a bien des prises en charge psychologiques ponctuelles, mais aucune prévention. Et la philosophie des pays occidentaux est loin de considérer la mort comme faisant partie de la vie !
Je n’ai pas l’impression qu’en Belgique le milieu scolaire y soit plus préparé. Je pense que les enseignants devraient recevoir une formation dans ce domaine.
Majoritairement l’éducation sexuel est définitivement plus repris par les écoles qu’une quelconque « sensibilisation » sur le sujet de la mort. Peut-être cela sera un jour mis en place et ce serait une bonne chose.