La vie se joue à tous les jours et la mort est toujours là, comme l’épée de Damoclès au-dessus de notre tête. (1)
Ceux qui me connaissent bien savent combien les enfants me tiennent à cœur. Aujourd’hui certains d’eux ont vu et appris sans y être préparé ce que peux être la détresse humaine, un des visages de la mort.
Ils vivront avec ces images en grandissant. Eux et toutes les personnes présentent auront besoin du soutien de leurs familles, de leur entourage et professionnel car certains d’entre eux pourraient vivre un syndrome de stress post-traumatique:
- Faire des cauchemars terrifiants ou revoir dans sa tête des images de l’événement. Et ces images sont si claires qu’elles semblent aussi réelles que l’événement lui-même.
- Avoir peur des gens ou des endroits rattachés à l’événement. Votre enfant pourrait aussi donner l’impression de se replier sur lui-même et d’être insensible.
- Piquer des crises de colère. Votre enfant pourrait aussi avoir des problèmes de sommeil ou de concentration, ou sembler très nerveux. Il pourrait se plaindre de maux de tête ou d’autres problèmes de santé.
Dans une garderie à Hull de jeunes enfants ont vécus un drame horrible ce matin, selon les médias:
Opération policière majeure: Radio-Canada
Un homme armé dans une garderie de Hull: Journal de Québec
Branle-bas de combat à Gatineau, TVA
Il y a quelques années ces drames arrivaient ailleurs. Voilà qu’ailleurs est devenu ici. Tout comme nous sommes l’autre de quelqu’un, notre lieu est l’ailleurs de ce quelqu’un… L’horreur et le drame qu’ont vécu ces enfants, ces éducateurs m’attriste tellement.
Sommes-nous si égocentrique que le mal de l’âme que vivait cet homme ait besoin de spectateurs peut importe le choc traumatique qu’ils subiront?
Pourquoi mêler des enfants aux maux des adultes?
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(1) Denys, tyran de Syracuse, vivait dans un château cerné d’une fosse et sans cesse sous la surveillance de nombreux gardes. Denys, qui était toujours inquiet, se trouva des courtisans qui devaient le flatter et le rassurer. Parmi eux, Damoclès, roi des orfèvres, ne cessait de flatter son maître sur la chance qu’il avait d’être le tyran de Syracuse. Agacé, celui-ci lui proposa de prendre sa place le temps d’une journée. Au milieu du festin, Damoclès leva la tête et s’aperçut qu’une épée était suspendue au-dessus de lui, et n’était retenue que par un crin de cheval. C’est pourquoi depuis le 19ème siècle, on parle d’une « épée de Damoclès » pour décrire une situation particulièrement dangereuse ou pénible. (linternaute)
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