Existe-t-il des moments parfaits?
Plusieurs d’entre vous savent que j’aborde le deuil afin de le démystifier contre vents et marées. Si j’avais attendu le moment parfait pour en parler ce blogue n’aurait jamais vu le jour. Jamais je n’aurais osé annoncer des ateliers sur ce thème ni même des conférences. Pourtant lorsque nous sommes conscients nous réalisons que tous les jours la vie et la mort s’entrecroisent tout comme l’épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Nous savons rarement quand arrivera le dernier 24 heures de vie d’une personne qui nous est chère. N’est-ce pas la beauté de la vie, d’en apprécier tous les moments?
Le moment parfait n’existe pas! Parce que je réalise par vos courriels et vos commentaires que je vous fais du bien. Que le fait d’entrouvrir une porte sur ce thème amène des interrogations, des discussions. Ah! Comme je suis heureuse d’être imparfaite et d’avoir osé!
Existe-t-il un deuil parfait?
Êtes-vous imparfait? Faites-vous des erreurs?
Alors bienvenue dans le club!
Qui dit deuil, dit émotions. Qui dit émotions, dit unicité.
La beauté du deuil, oui, oui j’ose dire la beauté, c’est d’apprivoiser les vagues des couleurs de nos émotions. Bien sûr que le thème est rébarbatif. Je vous entends me dire que vous aimeriez l’éviter. Moi la première!
La vie m’a appris qu’elle n’était pas parfaite. Mais qu’il était possible d’en apprivoiser ses couleurs des plus sombres aux plus vives. Le rythme d’apprentissage est différent et unique pour chacun tout simplement.
Lire: Quelles seraient vos priorités
Que serait, selon vous, un deuil parfait? Un deuil où il n’y aurait pas d’interférences entre les émotions? Un deuil vécu linéairement, une fois une étape terminée on passe à une autre?
- Une personne endeuillée peut rire et pleurer, c’est ok.
- Une personne endeuillée peut désirer s’isoler et s’entourer, c’est ok.
- Une personne endeuillée peut refuser et demander de l’aide, c’est ok.
Tout est dans la perception et dans l’accueil de ses émotions. Faire comme si, jouer à l’autruche ou se refuser le droit de vivre son deuil nous ramène un jour ou l’autre au point de départ. Croyez-moi, j’ai essayé!
Comme dans bien des domaines c’est l’équilibre émotionnel et psychologique, le soutien de ses paires et la permission de vivre en surfant sur les différentes vagues des émotions qui font une différence. La vie avec ses hauts et ses bas nous apprend à sa façon à surfer et à danser sur ses couleurs. Il y a une citation que j’aime bien sans me souvenir de l’auteur « Apprend à te laisser aller au gré des vagues, un jour tu reviendras vers le rivage ».
Lire: Dans le bureau du médecin
Imparfaite et heureuse
Tout comme vous, j’ai des deuils à vivre même si mon métier est de démystifier ce thème et de vous aider à l’apprivoiser. Ne croyez surtout pas que je suis à l’abri!
Ce qui me console cependant c’est de me savoir outiller pour mieux les vivre, et ce dans toute mon imperfection d’être humain. C’est aussi d’avoir appris pendant ces cinquante années de vie à les apprivoiser.
Je ne suis pas la meilleure danseuse ni la meilleure surfeuse, mais je suis, vous êtes et ça c’est déjà beaucoup!
Je vous ai pondu ce texte en tant que participante à la 59e édition du Festival à la croisée des blogs. C’est une initiative du blogue DéveloppementPersonnel.org . Le thème étant Éloge de l’imperfection suite à l’invitation de Régis du blogue Moment Présent et à son article de lancement. En espérant que vous en aurez apprécié la lecture, merci!
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C’est très agréable de te retrouver dans cette croisée des blogs et de lire ton article. J’aime beaucoup ta conclusion « je suis et c’est déjà beaucoup ».
Merci Cyndi! Tu es aussi! 😉
soyons tous imparfait et restons-le… 😉
😉