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ATTENTION: Ce qui suit est écrit à partir de différentes expériences personnelles, de différentes formations et de plus de vingt-cinq années de lectures au sujet des deuils de la vie, de la résilience et de l’adaptation de l’humain aux changements et à sa réalité du moment.

Le deuil affecte plus que les émotions

Le deuil peut être aussi ressentit physiquement car plusieurs glandes sont affectés et déstabilisées (Hypothalamus, Hypophyse et surrénal par exemple). Tous ces dérèglements peuvent diminuer le système immunitaire ou donner l’impression de ne jamais arriver à récupérer. Une fatigue s’installe. Des problèmes d’insomnie,d’appétit ou d’anxiété, etc. Au moindre doute je vous invite à consulter votre médecin en lui signifiant ce que vous traversez comme épreuve.

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Des besoins particuliers?

Ah, que oui.

  • Besoin de se sentir aimé sans jugement en lien avec ce qu’on peut dire ou faire tant que ceci n’atteint pas la sécurité des autres et sa propre sécurité.
  • Besoin de se savoir soutenu par sa famille, ses amis, ses collègues.
  • Besoin d’un milieu calme et aimant
  • Besoin de parler des personnes décédées, de l’événement.
  • Besoin d’être entouré…en silence
  • Besoin de pleurer
  • Besoin de s’isoler et d’être en contact avec des gens
  • Besoin de continuer de rire « malgré »
  • Besoin de recevoir des câlins
  • Besoin d’être accompagné dans son deuil
  • Et tellement d’autres que vous pouvez ajouter en commentaires un peu plus bas.

Lire: .Importance du soutien dans la traversée du deuil  par Johanne De Montigny, psychologue.

Voici en rafale et pas nécessairement dans cet ordre ce que peut ressentir une personne qui apprend soudainement un événement tragique, un drame, un deuil traumatique, une épreuve qui la touche ou touche les siens.

Le Choc

Tout d’abord il y a ce choc. Ayoye, ouille, ayoye. Comme des coups de bâtons qui arrivent en même temps que la nouvelle… par derrière et par devant, sur la tête et sur le corps…surtout dans le cœur…surtout. Et VLAN, un autre coup dans l’estomac question de couper le souffle. Un autre dans le bas du dos qui empêche de prendre un grande respiration et qui vous jette K.O par terre. AYOYEEEEE

Aussi bizarre que ça puisse paraître le corps (et la tête) peut avoir différentes réactions qu’on accueille sans jugement…de toute façon nous sommes à des lieux de réfléchir efficacement, présentement.

  • Il décide de ne plus avancer. Niet. Ou
  • Il devient tellement agité qu’on ne le reconnait plus ce corps qu’on habite ou
  • Il devient trop calme pour ce qu’il vient de subir comme nouvelle…oupelaille.

Le Déni

Parce que ça fait trop mal. Parce que les bleus laissés par les coups de bâtons demeurent apparents pendants quelques jours, quelques semaines ou plusieurs mois. Parce que on ne veut juste pas que ce soit vrai. Parce que c’est impossible que ça nous arrive à nous. Parce que…parce que…sniff, sniff, sniff…parce que on ne veut juste pas y croire. Parce que ça fait du bien, pendant un certain temps de ne pas y croire. Parce qu’on se protège…

La ronde des émotions: Colère-Tristesse-Culpabilité-Angoisse, etc.

Youpidoudaille…Bienvenue dans le club ici on vit nos émotions comme dans une montagne russe! Wouhou, On pleure, on est enragé envers tout; la vie, la mort, la société, la famille, les amis…ben oui…tout. On se sent coupable de ci, coupable de ça…Coupable de pas avoir téléphoné ou « texté » une dernière fois, coupable de ne pas avoir visité, d’avoir jugé. Coupable de continuer de respirer « malgré ». Et on pleure encore et encore pour tout et pour rien et parfois on arrive même à rire…c’est permis, c’est ok. Et on redevient en colère de nous avoir abandonné ainsi, on s’isole (rarement un geste concret quand on parle de tragédie n’est-ce pas? Mais la tête ne raisonne pas très bien encore et c’est ok). Et puis on pleure un peu moins avec le temps…La colère se dissipe fait place à l’incompréhension et au lâcher prise…La culpabilité se fait ressentir de moins en moins…On pleure encore de temps en temps malgré les mois et les années…mais la douleur est moins profonde. On pleure parce qu’on s’ennuie, parce qu’on aurait juste envie une dernière fois d’être avec eux, d’entendre leur rire, leur voix de se plonger dans leurs regards…une dernière fois.

La prise en charge des tâches reliées au deuil

Ça fait partie du deuil et de l’acceptation…plus vite ou plus lentement selon. Il n’existe pas de règle qui dicte un temps donné à moins qu’un logement soit vendu ou loué dans un délai auquel on doit absolument tout sortir. Ce n’est pas toujours facile de se départir des biens et de départager tout ça. Quel souvenir garder ou pas…qui l’aura ou pas…un héritage des biens qui ont un sens pour chacun. Parfois un vieux pyjama souvent porté par son père ou un chapeau que portait sa mère ou encore un souvenir de voyage peuvent signifier beaucoup ou absolument rien pour un autre.

La découverte du sens de sa perte

Le deuil a ce pouvoir de réanimer en la personne endeuillée autant ses peines enfouies, ses peurs, ses craintes que ses rêves les plus fous.

Le deuil peut être un présent qui, une fois déballé, donne un sens à sa vie.

Extrait du  Magazine Web du Réseau des Accompagnants En Fin De Vie (RAFDV)

On en vient à un certain moment à se déposer et se questionner sur le sens que cette tragédie a apporté à notre vie. Oh, pas en 24 heures ou en un mois. Avec le temps, avec du temps que l’on s’est accordé pour apprivoiser cette tragédie, cette perte, ces pertes. À apprivoiser la nouvelle réalité dans laquelle nous sommes baignés depuis cette tragédie à vivre sans. À vivre avec ce vide. À apprivoiser ce vide. À se créer une nouvelle réalité vivable. À revisiter nos valeurs d’avant et s’en créer de nouvelles. À découvrir cette nouvelle personne que nous sommes devenue « à cause » ou « malgré » cette tragédie. À apprivoiser cette nouvelle personne que nous sommes avec ce vécu, cette expérience de la vie.

  • Pourquoi je vis?
  • Qu’est-ce que je veux faire de ma vie à partir d’aujourd’hui?
  • Qu’est-ce que j’ai appris de cette tragédie?
  • Comment puis-je donner un sens à ma vie maintenant?
  • Est-ce que j’ai envie de vivre heureux ou malheureux jusqu’à mon dernier souffle?
  • Comment y arriver?

L’échange de pardons

L’endeuillé qui sera parvenu à accorder son pardon au défunt pour ses fautes et surtout pour son départ, se libérera des restes de la colère que le départ de l’être cher aura provoquée en lui.

Par contre, en demandant pardon au défunt pour ses propres faiblesses et ses manques d’amour, l’endeuillé réduira d’autant l’intensité de son sentiment de culpabilité. L’échange de pardons qu’il effectuera avec son cher disparu lui apportera une grande paix – Jean Monbourquette

Quand mes parents sont décédés accidentellement, j’avais 26 ans, j’ai tout de suite mentionné à l’homme qui conduisait le véhicule qui les a frappé que je lui pardonnais. Que c’était un accident causé par les routes hivernales. Je suis convaincue que ceci m’a profondément aidé à apprivoiser ce deuil. Je peux cependant comprendre que ce n’est pas toujours facile de le faire et rien ne vous y oblige.

La prise de possession de son héritage

Vient un jour, avec le temps,  où on parle de ces êtres chers disparus tragiquement avec beaucoup d’amour et sans pleurs. On en arrive même à se réapproprier une nouvelle forme de lien avec eux. Ce que nous aimions chez-eux, les valeurs, les qualités et parfois même quelques petits défauts s’imprègnent en nous! Nous héritons spirituellement de ce qu’ils étaient, de ce qu’ils représentaient à nos yeux, de l’amour qu’ils ont semé en nous.

Avez-vous survécu à une tragédie?

Si vous avez envie de partager votre expérience, je vous invite à le faire dans les commentaires. Qui sait comment il pourrait aider une personne qui vous lira? Merci

À bientôt,

Lynne

Si vous ressentez le besoin d’être accompagnée dans votre ou vos deuils, communiquez avec moi .

Ma mission est de vous sensibiliser et de vous accompagner à apprivoiser les deuils de la vie même avec ses « à cause », ses « malgré ».

Je vous accompagne à découvrir votre unicité, votre authenticité, vos rêves qui sont toujours vivants à travers vos deuils et à croquer de nouveau dans la vie à pleines dents.

Pour me contacter cliquez ici

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Formation en ligne Deuil 101-Sensibilisation aux deuils de la vie et à la résilience (6 modules)

Professionnelle du deuil et de la résilience, femme authentique , à l’écoute, reconnue pour sa douceur, audacieuse et passionnée.

Elle est la référence pour les femmes endeuillées qu’elle accompagne dans leurs deuils et blessures sur la route de la résilience, en privé , Demi-Journée VIP ou petits groupes.  

Elle a créé son blogue Deuil-Vie-Résilience référé dans la francophonie en 2011. Elle crée en 2016 le sitehttp://www.deuilanimalier.com

Elle a participé au premier événement TEDxQuébec  en novembre 2012 sa conférence ayant pour titre « La mort n’est pas contagieuse »

Elle a collaboré dans différents magazines et sites internet au Québec et en Europe.   Vous la retrouverez aussi dans le bottin des ressources de la maison Monbourquette et sur les différents réseaux sociaux.

Auteure du livre Est-ce que tout le monde meurt?

Pionnière elle offre en ligne différentes formations sur le deuil:

La vie c’est…

Du gris, c’est du noir et des couleurs à apprivoiser.

Quand tout semble flou. Quand les larmes éclipsent ton regard

Si tu peux, si tu le ressens…

Accroche-toi pour un moment à une branche du temps

Le temps qu’il te faudra

Regarde à l’intérieur, jase avec cet enfant en toi…

Réconforte-le ainsi que ton cœur.

Rassemble tes valeurs

Apprivoise ta douleur, redécouvre tes couleurs.

Personne n’a dit que ce serait simple ou facile.

Toi, toi tu sais ce que tu ressens.

Ce deuil est unique et incomparable

La Vie c’est parfois l’enfer, parfois le paradis

Une valse d’émotions, des pas de deuils à intégrer

Deux pas en arrière et un par devant

Un pas par derrière et deux en avant

Et tourne, et tourne et recommence…

La Vie c’est remplie de douleur à se tordre les boyaux

La Vie c’est une polka de bonheur qui caresse le cœur

La Vie, ta Vie c’est ce que tu en feras

-Lynne