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La mort, un mot de quatre lettres, qui fait réagir à tout coup…Parce que la « mort » est associée à la « fin » et l’être humain n’aime pas ce qui se termine, ce qui est inconnu et qui implique le « vide »…L’homme est doté de plusieurs capacités intellectuelles dont celles de l’analyse, du raisonnement et de la résolution de problèmes…mais, la fin de vie demeure « sans solution intellectuelle ni physique »…Nous n’y pouvons rien et elle demeure une certitude… « Tout ce qui vit, va mourir! ».

Extraits de la conférence ayant pour titre

« Accompagner…à la traversée du mourir »

donnée le 8 novembre  2011 au groupe Bonjour La Vie, à Sainte-Marie, Beauce et lors de la formation des bénévoles du Groupe d’Accompagnement Jonathan pour la soirée sur

« Mes perceptions face à la mort »

du 16 janvier 2013 à St-Elzéar, Beauce.

 Maintenant, quand l’un de nous, de notre entourage va mourir, comment l’accompagner tout en sachant qu’il n’y a plus de retour possible…Comment rester humain envers un autre humain…Comment allons-nous apprivoiser la mort de l’autre et l’y accompagner?

Je propose de commencer par un historique sur le concept de la mort et des effets du déni sur le mourant. Nous poursuivrons notre sur réflexion nos croyances face à la mort et à nos peurs envers celle-ci.  Car il est reconnu que nous ne pouvons envisager la mort de l’autre ni la souffrance qui la préfigure sans se référer à sa propre destinée : la vie et la mort.

Enfin, devant la mort, nous ne pouvons ignorer les besoins du mourant et les étapes du mourir. Il se peut que nous ayons à revoir ses positions, sa philosophie. L’important demeurant d’agir avec humilité.  Car celui qui meurt sollicitera TOUJOURS L’AMOUR de tous ceux qui l’approcheront…Nous ne pouvons rien faire pour la mort…mais nous pouvons faire quelque chose pour celui qui meurt.

LA MORT 

Arès-arbre mort

L’histoire de la mort en Occident comporte quatre niveaux qui ont pu coexister sans s’exclure.

  • Dès le 10ème siècle, pour l’homme du Moyen Âge, la mort est apprivoisée. Elle apparaît redoutable, mais acceptable.  Il la craint, mais vit avec elle depuis son enfance.
  • Mots-clés : cycles de la nature, volonté de Dieu qui donne et reprend la vie.
  • Attitude du mourant : Il pressent la mort. Il demande à rentrer chez lui et rassemble les siens, enfants y compris, autour de lui. Le mourant préside la cérémonie de sa mort, échangeant avec tous pardon et recommandations, avant de se retourner vers le mur pour attendre la fin.
  • Au 12ème siècle, aux approches de la Renaissance, l’Occident découvre la valeur de l’individu et donne à la mort un caractère dramatique pour celui qui s’en va.  On la discerne dans l’iconographie : le Jugement = redditions de comptes personnels; la figuration de l’agonie : Dieu et Satan se livrent un dernier combat pour la possession de l’âme-si précieuse de l’individu.  C’est le stade de « la mort de Moi ».
  • Au 16ème siècle, avec le Romantisme, la mort amène la rupture. L’accent sera déplacé vers ceux qui restent. La « mort de Moi » devient la « mort de Toi ». La mort devient de plus en plus dramatique, mais elle n’est pas nier.  Elle est incluse dans le champ de la conscience et de la Vie.
  • Le 19ème siècle sera celui du culte des morts, avec les pèlerinages au cimetière et l’érection de monuments aux morts.  Ici la mort s’est « inversée ».  De bavarde, elle est devenue muette, innommable, cachée, honteuse.  En quelques années, un tabou s’est installé.  Le déni, la fuite de son existence est indubitable, à tous les plans de culture occidentale.  Nous baignons dans une idéologie de la vie réduite à quatre aspects : jeunesse, santé, beauté et richesse.
  • Les conséquences du déni : refus des vieillards, des malades mentaux incurables et des adultes non productifs (enfants, mères au foyer, chômeurs).  Et au niveau du langage, on dira : « Il est parti »; « Il nous a quittés »; « Il a fermé les yeux »; « Il est sur la table ».

Référence :

Source A : DRUET, P.P. (1982). « De quels tabous est-il victime? », dans Quand l’autre meurt, CIACO Éditeur, p.23-30.

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Nancy Landry, M.Ps.

  • Psychologue clinicienne en cabinet privé depuis 1992.
  • Place Mariville, Sainte-Marie, Beauce, Tél. (418) 801-8302
  • Bénévole pour le Groupe d’Accompagnement Jonathan depuis 1997.

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Merci, Nancy de partager avec nous cet extrait du concept de la mort à travers l’histoire. Il permet de réaliser que la mort n’a pas toujour été un thème aussi tabou qu’elle l’est actuellement et qu’il est positif de se demander ce que tout et chacun peut modifier autour de lui pour qu’elle redevienne un sujet parlé et évoqué faisant partie de la vie.

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Femme authentiqueLynne Pion Accompagnement aux deuils de la vietique, douce, audacieuse et passionnée. Elle est la référence pour les femmes endeuillées qu’elleaccompagne dans dans leurs deuils et blessures sur la route de la résilience en privé , Demi-Journée VIP ou petits groupes.   Auteure du livre« Est-ce que tout le monde meurt? » elle a créé son blogue Deuil-Vie-Résilience référé dans la francophonie. Elle a participé au premier événement TEDxQuébec  en novembre 2012 sa conférence ayant pour titre « La mort n’est pas contagieuse ».  Elle a collaboré dans différents magazines et sites internet au Québec et en Europe.  Elle s’implique socialement avec le Groupe d’accompagnement Jonathan de Sainte-Marie en Beauce en accompagnement en fin de vie. Vous la retrouverez aussi dans le bottin des ressources de la maison Monbourquette et sur les différents réseaux sociaux.

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