Endeuillé par le suicide
Désolé, je vais l’aborder quand même!
Être endeuillé par le suicide d’une personne que l’on aime a ses caractéristiques:
- La culpabilité
- La colère
- La honte
- Le rejet et la stigmatisation sociale
- L’incompréhension
Pour de l’aide ou pour mieux comprendre
- Un site dédié aux personnes endeuillées à la suite d’un suicide
- Have you lost a loved one, Suicide Montreal
- Après le suicide d’un proche
- Maison Monbourquette ; Mes services se retrouvent dans le bottin.
- Si vous vivez un deuil à la suite d’un suicide (Association québécoise de prévention du suicide
- Ligne d’Écoute: 1-866-277-3553 ou 1-866-APPELLE
Dans le Devoir du 4 février 2013 un article de Caroline Montpetit intitulé Semaine de prévention du suicide – Parler de la mort pour s’accrocher à la vie m’a interpellé. Pourquoi? Pour les propos de M. André Reumont et sa conjointe Mme Carole Hamel qui nous parlent du suicide de leur fille Amélie . « Pouvoir remonter dans le temps, il y a des choses que je ferais différemment, je parlerais ouvertement de la possibilité du suicide », raconte M. Reumont […]» Carole Hamel, infirmière dans un CLSC ajoute « Nous, on ne pouvait pas s’imaginer que ça pourrait arriver dans notre famille, une chose comme ça.»
J’ai déjà écrit ou du moins j’ai déjà dit que la mort n’est pas sélective. Elle touche tous les milieux, tous les âges, tous les sexes, toutes les nationalités. Elle a une causalité. Ah! ces causes que nous pouvons prévoir peuvent sembler moins douloureuses que celles inattendues diront certains. Je peux vous dire qu’il n’en est rien. Peut importe l’âge de la personne endeuillée. Le lien que nous avons avec un être cher qui meurt est unique. Le deuil en est tout autant. Il est unique. Je ne crois pas qu’on puisse comparer notre façon de vivre notre deuil avec une autre personne endeuillée.
« Dans notre société, l’enfant est dans une ouate. On ne veut pas le mettre en contact avec la mort et avec la souffrance.(…)même le mot “mort” et le mot “deuil”, font frémir les gens. Pourtant, cela fait partie du développement de l’enfant. Si on veut les aider à affronter des épreuves, il faut leur apprendre à nommer ce qui les fait souffrir ». Mentionne M. Reumont .
Je l’approuve complètement.
À noter: M. Reumont et son fils Vincent ont publié un conte : Eilame et les camélutins.Un magnifique conte qui s’adresse aux jeunes de 3 à 12 ans. Son objectif est similaire à celui de Est-ce que tout le monde meurt? dont je suis l’auteure : soit sensibiliser les jeunes aux réalités de la vie qui a une fin et en apprivoiser ses différentes couleurs dont celles du deuil.
Note. M. Reumont est décédé en 2013.
Le message semble de plus en plus entendu et partagé.
Il est important de réfléchir à ce que vous désirez léguer à vos enfants et vos petits-enfants.
Désirez-vous entretenir les tabous ? OU
Préférez-vous les outiller et « détaboutiser » ces thèmes trop souvent évités?
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Lynne
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Femme authentique , douce, audacieuse et passionnée. Elle est la référence pour les femmes endeuillées qu’elleaccompagne dans dans leurs deuils et blessures sur la route de la résilience en privé , Demi-Journée VIP ou petits groupes. Auteure du livre« Est-ce que tout le monde meurt? » elle a créé son blogue Deuil-Vie-Résilience référé dans la francophonie. Elle a participé au premier événement TEDxQuébec en novembre 2012 sa conférence ayant pour titre « La mort n’est pas contagieuse ». Elle a collaboré dans différents magazines et sites internet au Québec et en Europe. Elle s’implique socialement avec le Groupe d’accompagnement Jonathan de Sainte-Marie en Beauce en accompagnement en fin de vie. Vous la retrouverez aussi dans le bottin des ressources de la maison Monbourquette et sur les différents réseaux sociaux.
Pionnière elle offre en ligne différentes formations sur le deuil:
Lynne, tu encourages les gens à parler de la mort aux enfants et je suis tout à fait d’accord. Les enfants ont une curiosité naturelle à vouloir comprendre les choses et il veulent simplement qu’on réponde à leurs questions, à la mesure de leur compréhension bien sûr.
Beaucoup de gens ont peur de les traumatiser….mais ils le sont bien plus d’être tenu à l’écart et de constater par leur grande sensibilité, que des gens qu’ils aiment ont de la peine et qu’ils ne savent pas pourquoi.
Dans mon travail d’accompagnement auprès des gens en fin de vie, je prends le temps aussi de les inclure à ce qui est en train de se passer et de répondre à leurs nombreux questionnements. Les choses se passent beaucoup mieux par la suite….
A reblogué ceci sur Deuil-Vie-Résilience des mots, des états d'âme…La vieet a ajouté:
Des suggestions de livres qui peuvent accompagner un enfant à apprivoiser le deuil par suicide d’un être cher.