Texte de ma collègue et amie Marie-France Nault
J’étais une petite fille
Arrivée devant la maison de mon amie, je vis son grand Saint-Bernard que je connaissais depuis deux ans.
Sa grande posture et ses puissants mollets étaient imposants, mais je ne me sentais pas menacée puisque j’aimais ce chien. Je m’avançai pour rejoindre la porte d’entrée quand il se propulsa vers moi en brisant sa corde et mit ses pattes sur mes épaules en y exerçant une force digne des cent livres du Saint-Bernard. J’atterris droit dans sa gueule.
Si seulement vous aviez été là… Sa gueule était si grande et moi si petite.
C’est à ce moment que ses crocs vinrent se planter sur mon visage en déchirant et arrachant une grande parcelle de peau. La panique, l’état d’alerte, j’étais sous le choc. Impulsivement, je me ruai vers la porte d’entrée en l’ouvrant brusquement tout en voyant le reflet de mon visage mutilé et celui de mon nez pendulant.
Les secours et mes proches arrivèrent peu de temps après, mais le mal était déjà fait me laissant une cicatrice qui me marquera à jamais.
As-tu peur des chiens Marie-France?
Suite à cet événement, plusieurs personnes sont venues me demander la question suivante : As-tu peur des chiens Marie-France? La réponse est NON.
Bien que traumatisante, l’expérience que j’ai vécue n’a pas su venir à bout de mon amour inconditionnel pour les animaux. Les cicatrices physiques et psychologiques que m’a léguées ce Saint-Bernard ont pris du temps à guérir certes, mais avec le temps, le deuil arrive à se faire.
Rendu à mon âge, (hum!) ces cicatrices ne paraissent que très peu.
L’apprentissage de la morsure s’est faite un pas, une expérience, une émotion à la fois en apprenant à rester en équilibre peu importe ce que les gens pensent. L’avoir vécu est une différence sur l’avoir subi.
Avoir du flair, notre INTUITION
Bien que ce soit une expérience très personnelle, plusieurs personnes peuvent se retrouver dans une situation semblable à la mienne. Avoir du flair ne s’applique pas seulement aux animaux, mais aux humains aussi.
Avoir du flair c’est d’utiliser notre intuition comme indicateur avant de faire une action. Cette intuition est devenue particulièrement puissante en moi en grandissant. J’ai su développer quelques stratégies de comportement qui déclenchent une protection devant les chiens imposants. La plus efficace selon moi est celle que j’appelle « l’état de présence ».
En présence d’un animal et surtout de ceux que je ne connais pas, je ralentis ou je vais même m’arrêter complètement. À ce moment, je communique de façon non verbale avec l’animal en faisant l’action de capter et de ressentir son énergie. Ensuite, je canalise ma respiration en regardant l’animal et je calibre mon énergie en portant attention à tous mes sens.
Cette technique me permet depuis l’âge de 7 ans d’établir une connexion entre le chien et moi. Cette connexion me permet de mieux comprendre son état d’esprit et ses actions futures tout en m’aidant à mieux réagir dans l’immédiat. Ces quelques secondes m’ont permis de maintenir de nombreuses années de paix avec les chiens que j’ai eu à ce jour.
Vous savez, même si ce Saint-Bernard m’a traumatisé avec cette morsure, ce n’est pas cela qui m’a empêché de me relever et de mordre dans la vie à pleines dents.
Et vous, avez-vous déjà vécu un grand défi dans la vie?
Qu’est-ce que cela vous a permis de développer?
Marie-France Nault, Coach professionnelle certifiée
Nous lirons vos commentaires avec grand intérêt
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Femme authentique , douce, audacieuse et passionnée. Elle est la référence pour les femmes endeuillées qu’elleaccompagne dans dans leurs deuils et blessures sur la route de la résilience en privé , Demi-Journée VIP ou petits groupes. Auteure du livre« Est-ce que tout le monde meurt? » elle a créé son blogue Deuil-Vie-Résilience référé dans la francophonie. Elle a participé au premier événement TEDxQuébec en novembre 2012 sa conférence ayant pour titre « La mort n’est pas contagieuse ». Elle a collaboré dans différents magazines et sites internet au Québec et en Europe. Elle s’implique socialement avec le Groupe d’accompagnement Jonathan de Sainte-Marie en Beauce en accompagnement en fin de vie. Vous la retrouverez aussi dans le bottin des ressources de la maison Monbourquette et sur les différents réseaux sociaux.
Pionnière elle offre en ligne différentes formations sur le deuil:
J’ai fait sensiblement la même chose mais avec les hommes.
Après avoir subi des agressions sexuelles durant plusieurs années soit de 6 ans à 14 ans avec des hommes différents qui étaient tous connus de moi; amant de maman, oncle, ami de la famille. J’ai décidé de fronder les hommes et de devenir non plus la victime mais la femme qui choisit ses proies et ce, sans jamais le réaliser.
À 50 ans me rendant compte des blessures que je pouvais laisser aux hommes qui ne m’avaient rien fait, j’ai corrigé le tir.
Attention… je ne les attaquais pas mais je me servais d’eux en laissant des souvenirs inoubliables de mes performances, d’ailleurs ce sont ses hommes qui m’ont dit que j’étais leur plus beau fantasme et ce, plus de 15 ans plus tard.
Donc à 50 ans j’ai changé mon fusil d’épaule aujourd’hui je reste attentive à l’écoute de ma petite voix sans la peur des hommes. En contre-parti si un homme est en état d’ébriété je préfère me tenir loin de lui.
Je sors tard le soir sans avoir peur, je vis seule et je n’ai aucune crainte. Il m’est aussi arrivé de donner des rendez-vous a des hommes que je ne connaissais qu’à leurs écris sur les sites de rencontre et avec qui j’avais échangé au téléphone … ma petite voix ne m’a jamais trompé à ce jour
J’ai apprivoisée cette peur et j’ai décidé de faire ma vie comme scénariste et non plus comme victime.
Je reste convaincue que les hommes recherchent des femmes vulnérables qu’ils croient pouvoir manipuler ou qui se sente encore comme des victimes potentielles. Je ne prétends pas détenir la vérité absolue bien entendu, cependant mon expérience à ce jour, appuie ces croyances …donc je me fais confiance et je fais confiance en la vie… avec un minimum de précaution c’est-à-dire, en me tenant loin de ce qui rend l’homme semblable à la bête la boisson et la drogue.
Namasté Jo