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Au Québec, 3 suicides par jour. En 2009 au Québec 1 068 personnes se sont suicidées. Les statistiques ne différent pas ailleurs dans le monde.

Comme plusieurs d’entre vous j’ai été touché par ce mal de vivre dans mon entourage, des amis.  Ma fille aussi a perdu des amis de cette façons, des êtres important de sa vie.

Comme vous, nous avons vécu un sentiment de culpabilité, des questions sont demeurées sans réponses.

Nous sommes tous indispensables pour la prévention du suicide
(…) La Journée mondiale est l’occasion de rappeler que le suicide est l’une des causes de décès qui fait le plus de victimes.(…) Association québécoise de prévention du suicide 

Personne n’est à l’abri de ce mal, peut importe l’âge, la religion, le sexe, le niveau social, le niveau de scolarité.

Tous ensemble nous pouvons faire une différence dans la vie des gens que nous aimons en ouvrant l’œil en écoutant les mots du mal psychologique de vivre, en lisant le non-verbal de nos ados, nos aînés, frères, sœurs, amis, conjoints, collègues de travail.
 Voici un extrait du sitde l’Association québécoise de prévention du suicide qui aide à comprendre la problématique du suicide et son processus. Sur le site vous pouvez valider vos connaissances sur cette problématique en répondant au quiz Mythes et Réalité  :

Comprendre

Mieux comprendre la problématique du suicide

Bien que le suicide soit un geste individuel, il s’inscrit dans un contexte plus large d’interactions entre la personne, sa communauté immédiate et la société en général. La qualité de vie de la personne, son réseau social de même que la disponibilité des ressources1 lorsque celle-ci a besoin d’aide, ont une influence sur sa situation de détresse. Ce qui fait qu’une personne ne voit plus de solution à ses problèmes, ce n’est habituellement pas le problème en soi, mais bien la perception qu’elle a du problème.

Avoir des idées suicidaires peut arriver à tout le monde, mais il existe des facteurs qui peuvent ébranler une personne ou l’aider.

1. Les facteurs prédisposants

Ces facteurs sont liés à l’histoire de vie d’une personne et la rendent plus vulnérable.
Exemples : abus, violence, problèmes de santé mentale, etc.

2. Les facteurs contribuants

Ceux-ci accentuent le niveau de risque à un moment précis.
Exemples : abus de substances, manque de ressources, idéations suicidaires antérieures, etc.

3. Les facteurs précipitants

Il s’agit de la goutte qui fait déborder le vase.
Exemples : peine d’amour, échec, rejet ou tout autre événement de vie difficile et récent.

4. Les facteurs de protection

Ces facteurs réduisent l’impact des trois autres facteurs et élargissent le champ des solutions possibles.
Exemples : disponibilité de ressources dans l’entourage, présence de modèles sains, etc2.

Le processus suicidaire

Avant de poser un geste suicidaire, une personne essaye tous les moyens qu’elle connaît pour diminuer sa souffrance et régler ses difficultés. Moins ses moyens fonctionnent, plus l’idée du suicide commence à prendre place.
Cette situation renvoie à l’image d’une personne qui entre dans un tunnel : plus elle avance, moins il y a de lumière. La personne n’entrevoit pas la façon d’arrêter la souffrance, qui est devenue intolérable.
Le processus suicidaire est cependant réversible, c’est-à-dire que lorsqu’une personne trouve une solution à ses problèmes, elle diminue sa souffrance. Par conséquent, ses idées suicidaires sont de moins en moins présentes.

Que faire si je ne vais pas bien ?

La meilleure façon de s’aider à s’en sortir, c’est d’en parler.
Ne restez pas seul avec vos problèmes. N’attendez pas d’être au bout du rouleau. Agissez. Parlez à quelqu’un en qui vous avez confiance ou appelez au 1 866 APPELLE (1 866 277-3553). Une ressource de votre région est là pour vous aider, en toute confidentialité 24 heures par jour, 7 jours par semaine. Appelez!

Meurtre de soi par David Goudreault slameur québécois et travailleur social

Besoin d’aide: 1 866 APPELLE
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